La dune brulante

Nevran se tut, au début on pensa qu'il était furieux, énerver, exaspérer. Mais il se mit doucement a rire, ce rire devenait maintenant un peu connu, ce rire si glacial, si dénué de sentiment a part l'envie de tuer, la haine oui, la haine était ce qu'il expirait de son corps, doucement, on ne put voir qu'une chose sortir de lui, il riait a crop perdu, riait de haine, de mépris, de tout, mais de ses yeux, de sest énèbres sortaient une chose pouvant paraitre insignifiante mais en disant long, de l'eau, des larmes, ces larmes. L'autre coté de lui venait de mourir, mourir de douleur, de haine, de rage, de pleurs. Doucement les goutelettes sombre d'eau s'arrèrent pour devenir un fot de sang, doucemnt il hurla de rage et regarda oba san et Lizzo, le sang coulant a flot des ténèbres:

" Je vous ferais extirper ce crime... Vous allez payer... maintenant que plus rien ne m'attache a ce monde... je vais vous crever, tous, un par un... Préparez vous a mourir... Et toi oba san... tu vas être la première.. "

Lizzo ferma les yeux, Nevran allait vraiment en finir avec Oba-San. Bah ce n'était pas ça qui lui faisait peur, mais au fond de lui Lizzo savait que Nevran allai s'en prendre a tout ce qui bouge... Ses amis... Linoa et... sa soeur.
Voyant la vieille sorcière se recroqueviller sur elle même, Lizzo eut l'audace de pose sa main sur le bras de Nevran.

" Nevran.... Tue Oba-San si tu le veux... Même Allen mais si cela te plait, mais regarde en toi en fermant les yeux... "

Lizzo savait parfaitement que ces mots ne toucheraient que les oreilles de Nevran et pas son cœur... Ce qu'il était en train de faire était comme s'il apprenait a voler aux grenouilles. Mais après tout, qui ne tente rien n'a rien.

" Si tu dis tant aimer Mayura, tu devrais savoir s'il reste une trace d'elle sur terre non ? Tu devrais sentir une présence ? Ne te fis pas aux personnes qui te disent des choses que tu n'as pas vu de tes propres yeux ... "

Lizzo tourna son regard vers Oba-San en treminant sa phrase. Puis retirant sa main de l'épaule de Kroaton, le voleur sortit de ses poches une poignée de pierre précieuse. Les laissant tomber sur le sol, elles se transformèrent en poussière partant avec la brise.

" Oba San, tu ne connais pas bien les brigands ! D'un seul regard ils savent déterminer le vrai du faux ! Si je t'ai laissé venir en faisant mine d'accepter ta quincaillerie, c'était pour connaitre ton histoire absurde ..."

Lizzo n'avait plus envie de se battre, en fait il n'avait plus envie de rien... Sauf de savoir pourquoi Oba-San était tant persuadée que Mayura était morte...

Le sang continuait a couler, le problème est que Oba san avait parfaitement réussit son plan, en prononcant ses paroles, l'autre Nevran avait pris possesion et avait presque réduit la rédemption en miette, mais l'intervention de Lizzo permit d'empecher Nevran de devenir totalement vide. Il se tut, le sang arrétait de ouler peu a peu, il se calmait, mais il savait que ce sang, c'était le sien, et qui si il l'avait perdu entièrement, il serait devenu ce qu'il avait voulu être pour tout détruire, mais pourtant, une chose le poussait a se battre, un cri de rage dans son coeur le poussant a rester lui même. Il regarda Lizzo et doucement l'observa, l'air doucement affaibli:

" Lizzo... Laisse moi faire avouer a Oba san, s'il te plait... "

Ce n'était pas une menace ou un ordre, mais une demande sous un ton poli et soufrant, signe que l'humanitéde Nevran se battait pour revenir en lui, de tout ses forces.

Lizzo regarda la vieille et comprit qu'elle mijotait encore quelque chose... Quelque chose qu'il fallait a tout prix percer avant que cela ne s'aggrave...
Lizzo regarda Nevran, il n'avait franchement aucune envie de l'aider mais ne voulait pas non plus le laisser devenir un monstre capable de tuer tout ce qui bouge.

" Nevran occupe toi d'elle, de toute manière je n'ai pas a répondre de tes faits et gestes... "

Lizzo était aussi un peu désolé d'avoir entrainé Nevran dans cette sorte de piège tordu, un piège qu'il avait juste fait pour s'amuser sachant que la récompense d'Oba-San était vraiment médiocre, et ça, Lizzo le savait depuis le début...

" Je vais mener ma petite enquête Oba-San chérie... Ah au fait Nevran ! Ne cherche pas a me tuer encore une fois ! Qui sait ? Je pourrais t'être d'une très grande utilité... Si tu me paye convenablement ! "

Lizzo fit un bref bye bye de la main et se mit a courir droit devant lui, lorsqu'il eut parcourut une bonne distance, il déploya ses ailes et s'envola dans le ciel. Il laissa échapper un murmure dans le ciel, une sorte de lotis que seul Nevran pouvait entendre ... cela disait : attention aux choses qui arrivent...

Nevran regarda la sorcière d'un regard si furieux et haineux qu'on aurait cru qu'il allait rechacher du sang et repartir dans l'ombre mais cependant il ne bougea pas, il ne souhaitait pas bouger, il n'en n'éprouvait pas le besoin. Elle ne se sauverait pas pour la simple et bonne raison qu'elle croyait pouvoir s'enfuir facilement, seulement Nevran n'était pas une personne facile a duper, tout comme Lizzo, on ne le prennait pas en traitre. Il prit cependnt les mots de Lizzo en considération, pour qu'il lui dise ca, c'était parce qu'il y avait une raison. Il observa Oba san.

" Que dirais tu de mourir ici? C'est parfait pour toi... Un endroit remplie de poussière, comme tu l'est... on ne remarquera pas ton cadavre... "

" Tu sais ce qui est le plus triste vieille folle... C'est lorsque nous sommes le jouet des autres, et tu es plus qu'un jouet, tu es une jolie marionette, parlant en chantonnant car c'est ce qu'on fait d'elle par les fils. Mourir... n'est ce pas un peu... facile? La mort est une chose abominable, elle l'est encore plus lorsqu'elle est lente. Te tuer... te laisser vivre, tout cela, je n'y gagne rien, donc je suis libre de mon choix. Je peux te briser, te donner l'espoir... non pas l'espoir, ma vie n'est qu'une longue chute. Mais la tienne, se balancant sur un fil, je vais lui donner une beauté tel... oui... "

Il fit un pas vers elle, puis avec la lenteur significative du bourreau se delectant de son geste et de ses futures mouvement, il sortit son épée, luisant au soleil infernal de ce désert, tombeau de la vieille femme qui helas, allait rencontrer l'ombre apaisante de la mort plutot que de bruler sous la douleur ardente de la vie. Il leva son épée en l'air, puis prononca les dernières paroles a la vieille dame.

" Il te reste un peu de temps por t'amuser... On est vendredi soir comme on disait dans mon monde... laisse toi emporte... allons danser! "

Et il l'abattit, tel le couperet infaillible de la gullotine, tranchant son ventre, puis dans un mouvement plus fluide, le bra,s et il continuait, il ne la tuait même pas, il la lacérait, frappait, mais ne la tuait pas. Dans un ballet de lame, jusqu'a ce qu'il finit dans l'apothéose, et trancha la tête. Il se retourna aussitôt. Le sang parsemait chaque parcelle de son corps, savourant cette extase, il remit son épée dans son fourreau. Oba san avait réussit sa dernière mission... Il était tombé dans les ténèbres de la folie.

Nevran observait avec delice l'agonie de la vieille dame, jusqu'où irait-il? Jusqu'au oserait-il s'aventurer dans le massacre, dans la violence, dans l'horreur sanglante du meurtre a demi étouffé par le cri de la folie? Il la voyait, a sa gauche, avancant avec cette pureté, cette innocence désarmante, il n'avait pas assez de volonté encore. Que ce soit pour l'ecouter ou pour la tuer, dans les deux cas, il n'était pas au sunmum de sa puissance, de sa volonté, de sa folie, de son espoir, de sa chte, de osn élévation. Etait-elle stupide? Non, candide, peut être, mais juste pure. Plus pure que la neige, que la feuille de rosier se posant avec delicatesse sur la rivière. Plus pur que l'amour, si belle... si forte dans sa conviction. Oh, quel être pouvait oser se montrer sous son jour le plus mauvais face a tant de beauté? Lui surement... A hcaque fois qu'il essayait de remonter a la surface, il se noyait encore plus dans les remous de la folie. Hasufel, Larienne, ses frère, son maitre... Même celle qu'il avait aimer pour sa beauter la plus pure... Et maintenant, il ne restait que cet enfant, dernier édifice fragile.

" Une nouvelle famille? Tss... Votre bouche peut donner les plus sincères sentiments que la vérité n'en restera pas moins entacher par le sang... Mon enfant... Combien de temps encore va t-il vivre? Avant qu'on ne le tue, ou que je sombre? Je ne veux le laisser vivre dans ce chaos que ton chère fils appele... monde... "

Il éclata d'un rire glacial et lugubre, le vice répondant dans chacun de ses gestes, l'odeur de sang séché mélée a de la pourriture se mélangeant pour donner cet odeur qu'on nommait... ordure. Il remit son épée dans son fourreau d'un air desinvolte. Et marcha doucement vers la jeune femme, passant sur le corp sans vie de la vieille femme. Il lui avait dit, ellen e serait que poussière dans ce lieu. Doucement il la regarda, puis baissa les yeux et regarda vers l'horizon:

" Dis moi juste où l'enfant se trouve... Je m'en occuperais, et pour le futur... je ne suis pas assez fort, contre allen, mais aussi contre toi... Cet enfant décidera si je serais assez fort pour te regarder avc fierté ou bien.... pour te regarder avec l'envie de détruire cette chose qu'on apelle corps... C'est amusant, je vais enfin pencher sur un des bors du fils... mais lequel... c'est cela le plus excitant, est ce que mon ame pervertit pourra renverser le poid? "

Il se retourna, l'observa de dos, d'un air mettant mal a l'aise celle observer vu que c'était un regard poisseux, lubrique, mauvais, différent de son regard vers l'hozizon,; teinté d'espoir et d'avenir. Il partit sans autre mot que ceux de cette phrase:

" Au fait... si je ne me trompe pas, nous sommes parents... je suis ton neveu... maman... "

" La vengeance apelle la vengeance... "

Il se retourna brièvement, puis eut un juron et vint vers cette folle d'espoir dans un monde corrompus par le sang et le pouvoir. Il ne sut comment mais il réussisa a la prendre par l'épaule, il la regarda dans les yeux, un air dur mais encore humain sur ce visage prutréfié et torturer qui était le sien.

" Ce monde a été créer par la haine et m'a apporté moi, qui cherche vengeance. Dès le début, ce monde est abusrde, le pouvoir engendre l'ambition, l'ambition peut conduire a la folie, celle ci mène au crime, qui mène au péché. Le péché blesse, et il m'a bléssé. Je ne suis plus rien... Tu n'es qu'une hypocrite te cachant dérrière un faux espoir pour ne pas t'avouer ta peur d'affronter un monde créer par ta chair et par ta faute? Mon enfant? En quoi import-il ta personne? Ton Fils a utilisé sa soeur et l'a battus car elle est mère, mère de celui que ton fils a brisé... J'ai brisé sa soeur... mais j'ai compris que ce monstre ne souffrirais que par deux chose,s lui même ou... par toi. "

Il eut un regard pauvais puis parla d'un ton implacable:

" Donne moi mon enfant. "

" Tu es en train de trahir ton fils, tu le sait... Quel genre de mère es tu donc? Surement le même genre que le père que je suis... "

Il eut un air sombre, il était père d'une petite fille, elle avait accoucher si rapidement... étais ce parce qu'elle était différente de simples humains? Il sentait quelque chose dans son coeur, comme uine agoisse de ne pas voir cet enfant, de ne pas être a la hauteur, tandis que l'autre traitait cette nouvelle comme un malheur, comme un boulet a endosser. Une chose était sure, il devait s'occuper de cette enfant, dans tous les sens du terme.

" C'est a moi de voir son future, c'est moi qui ait volé l'avenir de sa mère, laisse moi voler le sien, décider a sa place si il sera blanc ou noir... C'est ma responsabilité en tant que violeur, que père et d'humain... Le tous sera d'être le premier a la trouver, mais vu dans l'état dans lequel doit être Allen, j'ai le temps. La chose délicate sera de.... d'en finir avec Hasufel. "

Il avait prononcé la dernière phrase sans le vouloir et se retourna, partit vers le cocher apparaissant, faisant un signe au conducteur, comme si ils étaient vieux amis, et s'enfonca vers l'horizon du désert.